• Pas très souvent, l'été. 

    C'était fête. 

    On allait à l'arrivée des bâteaux, à la criée. C'était déjà très impressionnant, les poissons pleins de dents, le port dont j'essayais en vain de voir le fond (j'avais tout le temps peur de tomber dans le port) (ma soeur était tombée dans le port) (en vélo).

    On achetait un cageot, deux cageots de sardines. Le soir, la nuit, devant la caravane, entre les lampes bleues qui grillaient les moustiques, des kilos de sardines passaient au barbecue, et c'était à qui, de mon oncle ou du père de mes soeurs, en mangerait le plus. 

    Moi je n'aimais pas les sardines, mais j'aimais bien les sardinades. 


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  • Ce qui me manque à New York, c'est le Dirty Old New York, le New York des années 70-80, le New York crade et un peu dangereux, celui des films qui n'étaient pas encore des RomCom avec des graffitis qui recouvrent ses métros, le New York qui mange du gluten.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Ce qui est fascinant à New York, ce sont les chevilles fines des Brooklynites, toutes, les autres on ne les voit pas. Elles portent des low-boots, des ankle-boots, des bottines, des brogues, et dedans, des petites chaussettes, des dorées, des fleuries, tout est cool en elles, tout est cool sur elles, leur pantalon est court ou ourlé ou rouleboulé mais c’est cool. Je pourrais faire un tumblr de fétichiste uniquement sur les chevilles fines des Brooklynites minces.


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