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    J’essaie de vite trouver quelque chose qui pourrait me tenir le moral pour la journée, un déjeuner, un pull à acheter, un paquet de bonbons oublié au bureau. Rien. J’essaie alors de trouver vite autre chose, vite, quand je me lève et que j’arrive encore étourdie sous la douche. Quand je ne sais pas quoi me mettre, je réfléchis. Je n’ai envie de rien. Je n’aime pas avoir envie de rien, c’est mauvais signe pauvre petite fille riche, alors j’essaie vite encore de trouver quelque chose, en remuant lentement ma maïzena au chocolat dans la casserole. Puis je suis en retard, je cherche mes clés, je cherche mon badge, je cherche mon téléphone, j’oublie mon portefeuille, et le lendemain j’inverse. La neige ne m’amuse plus, le froid ne me gèle pas. J’ai acheté un gros manteau. Ça y est, j’ai un gros manteau. Je n’ai plus besoin d’avoir envie d’un gros manteau.

     

     

     


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  • En revoyant Sous le Soleil de Satan (comme je ne pourrai pas aller à la cinémathèque de Paris voir le cycle Pialat, je me la fais sur le canapé Fly) j’ai pensé à la déclaration d’Yves Montant pendant le festival de Cannes de 1987 (je repense souvent à cette phrase, quand il y a des films avec Dany Boon ou Jean Dujardin qui sortent) : « heureusement qu'il y a des Pialat, des Godard, des Resnais, pour porter le cinéma à une autre hauteur ». J’ai pensé que Pialat était mort. Et qu’Yves Montant aussi.

     

     

     



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  • Hier soir à la cinémathèque ils passaient Lost in Translation.

     

    Je le connais par coeur mais je ne l'avais jamais vu sur grand écran.

     

    C'était très bien, malgré les gens qui riaient gras (on ne rit pas gras à Lost in Translation on sourit dans un soupir ironique vois-tu).

     

    Ensuite, le bar le plus proche de la cinémathèque c'est le Vis-à-vis, mais A. ne voulait pas y aller car il y tourne tous les jours en ce moment, un film avec Stéphane Guillon qui fait sa diva. On est allés au Rocas, c'est sympa, la musique y est assez forte pour meubler, mais malgré cela, j'entends beaucoup de jeunes qui parlent anglais, et leur vin est infect. Il y avait une jolie lumière rouge de spots qui venaient du sol, j'aurais bien aimé qu'il me prenne en photo car je pense que ça aurait fait un joli halo, mais je n'ai pas osé demander, si l'idée de venait pas de lui-même.


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  • Hier, nous avons allumé le poêle pour la première fois à la maison. Ca avance tout doucement et me laisse plutôt un sentiment de longue impatience, je ne suis pas contente quand quelque chose est enfin terminé car j’ai passé trop de temps à l’attendre, ce n’est plus satisfaisant quand ça arrive enfin, quand ça arrive trop tard pour moi. Je ne vois que ce qu’il reste à faire je regrette mon appartement où tout était bien.

     

    Je sais bien que tout sera fini un jour, mais c’est trop loin, c’est raté.

     

     

    Le soir je regarde beaucoup de films, ça m’évite de voir le bordel à l’extérieur de mon écran.


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