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Mon bon ami et moi avons des avis très opposés sur le Cinéma, avec un grand H.
Lui y travaillant en tant qu’ingénieur du son voit ça comme une grosse machine brassant technique, divas et gros sous. Des plannings, des contrats, des absurdités, un boulot tu vois. Un boulot agréable, qu’il a choisi, mais un boulot quand même.
Revient souvent entre nous cette question : un film réussi est-ce un film qui a marché ou un film qui est conforme à ce que le réalisateur rêvait de créer ?
Pour moi c’est bien sûr la seconde option, j’ai un rapport distant à l’industrie du cinéma, une position de spectatrice quémandant de l’émerveillement, des idées utopiques (ne laissez-jamais votre copain briser votre adolescence en vous expliquant que la scène du baiser de Roméo + Juliet a été tournée dans un aquarium crasse six heures durant).
J’ai aussi une approche très snob de la culture, et pour ne parler donc que du cinéma: un film, un réalisateur perd de sa saveur s’il devient grand public, remember Amélie Poulain ?
Si Desplechin se Wes Andersonisait du public aimerais-je toujours autant ses films?
Comment savoir si un film est grand public , en fait qui est le grand public ? Les gens autour de moi ou toute la populace que l'on ne côtoie pas celle qui fait arriver Lorax, l’Age de Glace et Les Kaïra en haut du box office?
On se fait des idées en généralisant l’atmosphère entretenue par personnes avec qui on a choisi d’interagir, on est persuadés qu’on a tous plus ou moins les mêmes goûts ou tout du moins que l'on méprise tous les mêmes choses, enfin at least Marion Cotillard.
En rangeant mes tickets de cinéma dans ma boite à tickets de cinéma je me suis rappelée de ce film que j’avais adoré puis oublié.
Je l’aime car c'est un film en manteaux, parce que c'est bien beau tous ces films post-prodés à la lumière évanescente des soirs de Californie mais on fait comment pour extrapoler nous dans nos vies de latitude 51? Et puis cette bande annonce sur Jacques Brel me donne la chair de poule des avant-bras
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Ainsi, dans un orage s'acheva mon dix-septième déménagement.
Un ras le cul de faire des cartons me préservait de tout regret et d'une quelconque nostalgie.
J'emprunte donc celle de Vincent
2 commentaires -
C'était peut-être de ne pas être partie, en vacances, ou alors la météo grise, l'été aurait été s'il avait fait beau même en restant au bureau, mais là il n'y eut rien, pas un maillot de bain, pas une terrasse; de la pluie, le réveil quotidien à sept heures, et un déménagement, des cartons, du rangement, de l'excitation bien sûr, mais la somme de tout ça c'était moi qui vieillissait.
Ce fût alors le moment d'abuser des étés des autres, des étés sur pellicule en mangeant des glaces nue dans une pièce chauffée, pour faire la blague. Pauline à la Plage. La Baule les Pins. l'Année des Méduses. l'Eté Meurtrier. l'Effrontée.
Les bracelets brésiliens réapparaissaient dans les villes entendait-on aux nouvelles, mais ici rien n'arrivait.
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Il y a des chansons que Michel, des chansons que Vacances, des chansons Michel ET Vacances, c'est cadeau.
Jolie moustache Michel, beau mec:
Attention là il y a deux Michels pour le prix d'un et un pantanlon moule-poutre orange
Et pour finir:
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